Fragonard - Les hasards heureux de l’escarpolette (La balançoire)
MSS817
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Fiche technique
Taille | 70 x 70 cm |
Coloris | Original |
Composition | 100% Soie |
Tissage | Mousseline (transparent) |
Fabriqué à | Lyon, France |
Genre | Femme |
En savoir plus
Au centre du tableau se tient une jeune femme, la maîtresse du Baron, qui s’élance avec bonheur sur une balançoire. Elle jette avec malice sa chaussure – signe de sensualité – vers son amant (le Baron), dévoilant par la même occasion sa cheville qui avait à l’époque une connotation éminemment érotique !
Par « un heureux hasard”, l’amant est situé au bon endroit pour voir les jambes (voire plus ?!) de sa maîtresse : une vision qui le trouble au point de lui faire perdre l’équilibre et de le faire chavirer dans les fleurs. Tout à droite, l’évêque souhaité par le Baron a été remplacé par Fragonard par un mari trompé, qui pousse la balançoire tout sourire sans se douter que sa femme s’amuse avec un autre homme. Sur le côté gauche, un Putto symbole de l’Amour, porte un doigt à ses lèvres et nous invite à garder le silence… Une façon d’inviter le spectateur dans la confidence !
Ce type de tableau fait fureur auprès de la noblesse. Ils sont destinés aux appartements privés de leurs commanditaires. Mais avec l’évolution des mœurs, lorsque le Baron de Saint Julien est condamné à mort à la Révolution, les scènes libertines ne sont plus au goût du jour… Le tableau de Fragonard réapparaît sous le Second Empire dans la collection du demi-frère de Napoléon III, le duc de Morny. Racheté ensuite par le collectionneur anglais le marquis d’Hertford, il est légué à son fils naturel Richard Wallace qui fondera la prestigieuse Wallace Collection de Londres où l’on peut aujourd’hui admirer la toile !