Fiche technique
Taille | 90 x 90cm |
Coloris | Original |
Composition | 100% Soie |
Tissage | Twill (opaque, épais) |
Fabriqué à | Lyon, France |
Genre | Femme |
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Ecrivain, journaliste, anarchiste, critique d'art, Félix Fénéon (1861-1944) fut également collectionneur d'art et directeur de revues, dont La Revue Blanche. Il soutint les poètes symbolistes et les peintres baptisés par lui néo-impressionnistes tels Paul Signac ou Pierre Bonnard. Signac peint cette toile à 27 ans, en 1890.
Défenseur de Matisse, de Modigliani ou des futuristes italiens au moment où il fallait l’être, initiateur en 1920 d’une enquête devenue fameuse sur les « arts lointains » (« Seront-ils admis au Louvre ? »), bien avant la création du Quai Branly et du Pavillon des sessions, Fénéon fut aussi le mordant promoteur, sans en être le théoricien, du néo-impressionnisme, dont il forgea le nom en 1886. Avec Seurat et Signac, le critique noua des relations d’amitié étroites basées sur la compréhension intime de leur travail. « Je regarde toujours la plaquette de Fénéon comme l’exposition de mes idées sur la peinture », écrit Seurat à Signac en 1888. C’est lui qui, d’ailleurs, fixe la terminologie propre au pointillisme en parlant de « mélange optique », de « contraste simultané », etc.
Il défendit des auteurs tels que Jules Laforgue, Alfred Jarry, Stéphane Mallarmé, Apollinaire, Rimbaud. En peinture, il contribua à faire connaître Georges Seurat, puis Camille Pissarro ainsi que Pierre Bonnard, Paul Signac, Kees van Dongen, Henri Matisse, Maurice Denis, Émile Compard.
Titre complet de l'œuvre : "Opus 217, Sur l’émail d’un fond rythmique de mesures et d’angles, de tons et de teintes, portrait de M. Félix Fénéon en 1890"
Opus 217, Sur l’émail d’un fond rythmique de mesures et d’angles, de tons et de teintes, portrait de M. Félix Fénéon en 1890, 1890
Don de Mme et M. David Rockefeller à la MoMA, New York