Fiche technique
Taille | 40 x 140cm |
Coloris | Original |
Composition | 100% Soie |
Tissage | Mousseline bandes satin (alternance bandes transparentes et brillantes) |
Fabriqué à | Lyon, France |
Genre | Femme |
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"Je viens de terminer trois tableaux — écrit Paul Gauguin à Tahiti en Décembre 1892. — Ils me semblent les meilleurs, et, puisque dans quelques jours – c'est le 1 Janvier, je date l'un d'eux, le meilleur de 1893. Par exception, je lui ai donné un nom français "Pastorales tahitiennes" parce que je n'ai pas trouvé les mots appropriés dans la langue de kanak. Je ne sais pas pourquoi (tout est couvert de vert pur de Véronèse et même de vermillon), il me semble que c'est une vieille peinture hollandaise ou une tapisseries anciennes. A quoi l'attribuer ? Cependant, il me semble, tous mes tableaux manquent de couleur ".
Deux jeunes tahitiennes, dans un cadre naturel aux énormes lys blancs et magnolias roses, au bord d’une rivière aux reflets étonnamment colorées, sont reliées par Paul Gauguin d`une manière inhabituelle. L’une, portant sa lessive, s`arrête écouter la mélodie jouée à la flute par une autre. Un chien en premier plan semble également être attiré par le son de la musique. A côté de lui est posé un récipient avec de grands signes totémiques noirs, alors que les jeunes femmes portent des habits blancs, la couleur de deuil à Tahiti pendant le temps de Gauguin. Dans les « Pastorales tahitiennes » (Musée de l’Hermitage) le thème de la musique Maoris est développé suite à plusieurs travaux antérieurs.