Fiche technique
Taille | 40 x 140cm |
Coloris | Turquoise, blanc |
Composition | 100% Soie |
Tissage | Mousseline bandes satin (alternance bandes transparentes et brillantes) |
Fabriqué à | Lyon, France |
Genre | Femme |
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En Polynésie, de 1891 à 1893 puis de 1895 à 1903, Paul Gauguin (1848-1903) représente une culture inconnue, paisible, mystérieuse mais sans doute aussi utopique. Il peint de couleurs lumineuses des vahinés aux paréos fleuris dans des paysages naturels.
« Puisse venir le jour (et peut-être bientôt) où j’irai m’enfuir dans les bois sur une île de l’Océanie, vivre là d’extase, de calme et d’art. Entouré d’une nouvelle famille, loin de cette lutte européenne après l’argent. Là à Tahiti je pourrai, au silence des belles nuits tropicales, écouter la douce musique murmurante des mouvements de mon coeur en harmonie amoureuse avec les êtres mystérieux de mon entourage. Libre enfin, sans souci d’argent et pourrai aimer, chanter et mourir. »
En quête d’« un ciel sans hiver », Paul Gauguin (1848-1903) s’installe à Tahiti en 1891. Il y peindra ses plus beaux chefs-d’oeuvre. Ici c’est un portrait de Teha'amana enceinte, sa femme âgée alors de 13 ans, qui deviendra l’un de ses modèles récurrents. Il est conservé par le Musée d’Art de Baltimore.
Le motif de cette écharpe est inspiré de la petite fleur blanche qui décore une partie du dernier plan du tableau.
Vahine No Te Vi (Femme à la mangue), 1892